Rentrée scolaire: le calvaire des parents
Au Cameroun mon cher et beau pays, rentrée scolaire rime avec inflation des prix des manuels et fournitures scolaires, maux de têtes des parents, manuels scolaires introuvables et j'en passe.
La tâche devient encore plus ardu pour certains parents car les établissements scolaires dans lesquels fréquentent leurs progénitures ne leurs facilitent pas le boulot. Les manuels scolaires changent chaque année à tel point que même dans les librairies du "poteau", le change des anciens livres qu'ils soient neuf ou pas vous reviendra très cher, à condition même de trouvé le livre en question, et que le vendeur accepte celui que vous lui proposez.

Pour l'achat des livres à l'état neuf, malgré le fait qu'une mercuriale des prix ait été faite par le Ministère du Commerce, certaines librairies dont le seul soucis n'est que de s'enrichir encore et encore au détriment des pauvres parents trouvent le moyen d'ajouter des frais supplémentaires sans raison aucune, de 50Fcfa voir même plus. Pour preuve, je me suis rendu dans une librairie de la ville de Yaoundé pour y acheter des livres de Maternelle Moyenne Section. Connaissant les prix de la mercuriale, grande était ma surprise de constater qu'un livre qui coute 1150Fcfa me soit vendu 1500Fcfa, soit 350Fcfa de plus sur le prix homologué. Et bien j'ai demandé qu'il garde leurs livres car le prix qu'ils me donnent n'est pas celui homologué.
Quand j'ai donc demandé où se trouvait la mercuriale des prix des livres que le Ministère demande aux librairies d'affichée de manière visible et obligatoire à l'entrée de la boutique pour que tous le monde puisse la consulter si besoin est, la réponse a été: "c'est là bas dehors!". Mes chers amis, j'ai cherché cette mercuriale pendant 10 minutes, avant de la retrouver à des endroits inaccessible aux clients (une partie dernière la porte qui elle même est bloqué par des cartons de cahiers, une autre sur un mur devant lequel se trouvaient des étagères pleines de sacs, etc...). Était-ce de manière intentionnelle? Je ne saurais vous répondre. Mais j'ai vraiment été indigné par tout cela au point ou je me suis posé les questions suivantes : Que font les agents du Mincommerce durant cette période à laquelle des commerçants véreux abusent des pauvres camerounais? Est-ce que les parents prennent la peine de s'informer sur les prix des livres de leurs enfants question pour eux de ne plus se faire abuser par les vendeurs?
Je crois que chacun devrait prendre ses responsabilités pour que ce genre de chose n'arrive plus.
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